image de la friche josaphat

C’est un terrain de 24 hectares en plein cœur de la région bruxelloise, à la limite entre Schaerbeek et Evere. C’est une ancienne gare de triage qui s’est peu à peu transformée en une réserve de biodiversité. Elle abrite de nombreuses espèces (près de 1200 espèces observées, dont 112 espèces d’oiseaux, 120 espèces d’abeilles, 33 espèces de papillons et 32 espèces de libellules). C’est un endroit unique, un refuge pour la faune qui est chassée de son habitat naturel (épandage de pesticides, minéralisation des sols, etc) et qu’il faut préserver de l’extinction.

La friche aujourd'hui

L'histoire de la friche

Pourquoi faut-il préserver la friche

La résilience au climat : On peut limiter les conséquences de la chaleur ou des inondations en renonçant à imperméabiliser les sols. On peut conserver des espaces de pleine terre et des zones humides pour contrer les îlots de chaleur urbains.

Un patrimoine unique : si le projet d’aménagement urbain de créer 509 logements est mené à son terme cela signifie la destruction d’un patrimoine unique. Il existe de nombreux logements bétonnés dans la ville mais il n’y a qu’un seul refuge naturel aussi grand pour la faune et la flore.

La qualité de vie des bruxellois : la proximité de la nature contribue à la qualité du logement par la qualité de la vie.

La sauvegarde de la biodiversité :

– l’importance des abeilles sauvages : les abeilles sauvages jouent un rôle essentiel dans la pollinisation, et donc la reproduction des plantes sauvages. Avec 132 espèces recensées, la Friche Josaphat est le site le plus riche en espèces d’abeilles sauvages de la Région de Bruxelles-Capitale; certaines d’entre elles sont très rares. C’est aussi sur la friche que l’Anthidie sept-épines a été observée pour la première fois en Belgique, le 3 juillet 2020.

– le re-wilding :  retour indispensable de la terre des hommes à la nature pour que la biodiversité s’y rétablisse:  lire le texte Bruxelles et le rewilding

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