Les abeilles sauvages nidifient dans des cellules aménagées dans un trou dans le sol, une cavité dans le bois ou une tige creuse. Elles y pondent et y stockent une réserve de pollen dont leurs larves pourront se nourrir avant d’émerger au stade d’imago.

Il existe des abeilles cleptoparasites dont la femelle s’introduit dans le nid d’une autre abeille solitaire (andrène, halicte, osmie…) pour y pondre ses œufs à la façon d’un coucou. A leur éclosion, devenues larves, ces cleptoparasites dévorent la ponte de leur hôte et consomment toutes les réserves de nourriture que celui-ci a rassemblées pour sa progéniture.

Parmi ces « abeilles-coucous » on note un genre majeur, les Nomada, dont chacune des espèces a son ou ses abeilles solitaires(s) de prédilection en tant qu’hôte(s).

Voici un aperçu des 18 espèces de Nomada rencontrées à ce jour sur la friche.

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